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Les 4 limites du marketing levées, pour un business durable !

Dans mon dernier article, je t’aidais à poser les bases pour comprendre ce qu’est vraiment le marketing.
Aujourd’hui, on entre dans le dur : les limites concrètes du marketing qui t’empêchent d’en faire un vrai levier… et comment les lever, une à une !

Tu postes. Tu crées du contenu. Tu travailles ton identité, tu investis un peu en pub, dans des outils, des services, peut-être même dans des formations.
Tu te documentes, tu appliques tous les conseils glanés ici et là.
Tu es fier·e de ta direction artistique, de ton offre, tu coches toutes les cases.
Et pourtant : ça ne prend pas.
Pas comme tu voudrais. Pas comme « ça devrait ».

Tu te donnes, sincèrement.
Et tu ressens cette frustration : celle de ne pas avoir de retour à la hauteur de tout le cœur que tu mets dans ton activité.
Je comprends. On y est tous confronté·es, d’une manière ou d’une autre.

Alors tu te demandes :
Et si, finalement, tout ça… ce n’était pas fait pour moi ?

🦔 Spoiler du Hérisson : tu n’es jamais le problème, mais toujours une partie de la solution !

Dans cet article, on va lever le voile sur les vraies limites du marketing :

  • Ce qu’il peut faire pour toi.
  • Ce qu’il ne fera jamais à ta place.
  • Et surtout, comment t’en servir comme un vrai levier de développement, sans y laisser toute ton énergie (ni toutes tes économies).

Première limite du marketing : ça fonctionne… Si tout est carré !

Le marketing ne remplace pas une offre mal ficelée, une cible floue ou une promesse bancale. Il n’invente rien, il te permet de mettre en lumière ce qui existe déjà. Avant de communiquer plus, il faut s’assurer que les fondations sont là. Sinon, tu risques de déployer des efforts là où il faudrait d’abord… faire le ménage.

Tu dois connaitre ton marché (presque par coeur!)

Tu as peut-être une super offre.
Un service ou un produit bien pensé, utile et différenciant.
Mais même la meilleure proposition du monde ne fonctionne (souvent !) que si elle répond à une attente réelle, formulée, par une cible bien définie – et en mesure de l’acheter.

En résumé : le marketing ne crée pas le besoin.
Il y répond. Il capte une demande et la traduit en réponse : une offre adaptée.

Le plus simple pour ça, c’est d’écouter ce que ton marché a à dire et de glaner des informations essentielles pour ne pas confier ton projet entièrement à la chance.

Bonne nouvelle : tu peux le faire toi-même, sans faire appel à un cabinet de conseil 😊

👉  Je te donne dans cette partie quelques méthodes simples qui, bien menées, pourront t’apporter des réponses, une direction, et te permettre de confirmer si ton intuition business est juste… ou si des ajustements sont nécessaires.

L’enquête quantitative – pour valider la tendance

Tu dois mener des enquêtes quantitatives pour collecter des données chiffrées, mesurables, souvent via un questionnaire. Elles utilisent des questions fermées et permettent de repérer des tendances globales et d’objectiver un ressenti.

👉 À quoi ça sert ?

  • Tester une idée ou un format
  • Quantifier un comportement, une fréquence, un besoin, un budget…
  • Identifier un manque ou un frein partagé

🦔 Astuce du Hérisson : commence par définir ce que tu veux savoir (comportement, besoin, intention…), puis construis 5 à 10 questions claires, fermées et ciblées. Tu peux ensuite utiliser Google Form (ou fillout) pour le créer et le diffuser le plus largement possible : groupes Facebook, réseaux pro, newsletters, clients, prospects… Plus tu touches de profils proches de ta cible, plus tes résultats auront de la valeur !

L’enquête qualitative – pour comprendre ce que ta cible pense (vraiment)

Tu dois mener des enquêtes qualitatives pour explorer en profondeur les perceptions, les motivations, les freins de ta cible. Elles passent par des questions ouvertes, généralement posées au travers d’entretiens individuels.

👉 À quoi ça sert ?

  • Identifier les mots que ta cible utilise pour parler de son besoin
  • Repérer les objections, frustrations ou critères de décision
  • Comprendre ce qui déclenche (ou empêche) le passage à l’action

🦔 Astuce du Hérisson : cible une dizaine de personnes représentatives de ta cible idéale, qu’elles soient clientes ou non. Prépare 4 à 5 grandes questions ouvertes, centrées sur leurs besoins, leurs blocages, leurs expériences passées et ce qu’elles attendent d’une solution comme la tienne. Laisse-les parler librement, sans les interrompre. Note bien leurs mots : ce sont eux qui te serviront à formuler des messages qui résonnent vraiment !

L’Étude concurrentielle – pour situer ton offre et affiner ton positionnement

Tu dois observer ce que proposent les autres acteurs de ton secteur pour comprendre comment ton offre se positionne dans ton écosystème.

👉 À quoi ça sert ?

  • Identifier les positionnements déjà occupés
  • Repérer les prix, formats, messages qui dominent
  • Voir ce que tu peux faire de différent, de plus clair ou de plus adapté

🦔 Astuce du Hérisson : sélectionne 3 à 5 concurrents directs. Étudie leur site, leurs réseaux, leurs avis clients. Note : à qui ils s’adressent, comment ils parlent de leur offre, leurs points forts/faibles. L’idée n’est pas de les copier, mais de comprendre comment te démarquer intelligemment, sans te déconnecter du marché.

L’analyse croisée – pour ajuster ton business sous toutes ses coutures !

Tu dois croiser et analyser les informations récoltées pour en tirer des enseignements utiles. C’est ce qui te permettra de faire évoluer ton offre, ton message ou ton positionnement avec clarté et stratégie.

👉 À quoi ça sert ?

  • Repérer ce qui revient souvent dans les réponses.
  • Confirmer (ou non) tes intuitions de départ.
  • Identifier les zones d’ombre à clarifier dans ton offre ou concernant ta cible.

🦔 Astuce du Hérisson : regroupe toutes tes données (sondages, entretiens, observations concurrentielles) dans un tableau ou un document de synthèse. Pose-toi trois questions simples : qu’est-ce qui ressort de manière récurrente ? Qu’est-ce qui m’a surpris ? Ma proposition correspond-t-elle aux conclusions tirées ?

Tu dois connaître ta proposition de valeur, jusqu’au bout des pattes !

Tu peux avoir une offre complète, un vrai savoir-faire et des prix justes… Mais si tu ne sais pas expliquer clairement pourquoi quelqu’un devrait te choisir, tu ne seras pas choisi.es. Si ce n’est pas clair pour toi, ça ne peut pas l’être pour ta cible !

En somme, ta proposition de valeur, c’est le lien entre ton produit, les attentes de ta cible et la manière dont tu fais la différence. C’est le socle de ton positionnement, et la base de toute ta communication… et de tes ventes !

Prenons pour exemple une productrice (que je connais bien 😊), de selles western.

Objectif 1 – définir sa cible – à qui elle s’adresse vraiment

Avec un produit aussi spécifique, on ne s’adresse pas «aux cavaliers» ou «à tous les amoureux des chevaux». On pose une cible claire, un groupe défini par l’usage, par un style, une sensibilité, un niveau d’exigence :

  • Cavalier western pratiquant en extérieur, en recherche de confort et de pièces uniques.
  • Propriétaires de chevaux rustiques ou baroques, sensibles à l’artisanat français.
  • Professionnels de l’équitation western souhaitant un matériel personnalisé et adapté à leur discipline.

Objectif 2 – définir le besoin – ce que ta cible cherche à résoudre (ou à obtenir!)

Derrière chaque achat, il y a une envie, un manque ou un problème. A toi de comprendre ce qui freine, ou motive l’achat de ta cible :

  • «Je ne trouve que des tapis de selles standardisés qui ne me conviennent pas»
  • «J’aimerais un matériel personnalisé, qui me ressemble, et qui respecte mon cheval»
  • «Je recherche une vraie qualité artisanale, mais sans passer par des américains hors de prix»

Objectif 3 : ta solution – ce que tu lui proposes concrètement

Pour vendre, tu dois connaître ton produits, tes atouts et la manière dont tu peux le présenter. Tu décris ton produit de manière la plus factuelle possible, et dans ton jargon :

  • Tapis spécialisés dessinés et réalisés à la main
  • Matériaux de bonne facture choisis pour le confort et la tenue
  • Formats, design, finitions et options personnalisables

Objectif 4 : ta différence – ce qui fait que on offre est spéciale

Tu définis enfin ce qui fait ta force par rapport à tes concurrents. Cela peut être plusieurs choses, mais tu dois choisir ce qui est le plus représentatif, le plus pertinent :

  • Ton approche artisanale, et la possibilité de s’adresser à toi en direct.
  • La technicité ou qualité des matériaux utilisés
  • Ton style visuel facilement reconnaissable
  • Ta capacité à répondre aux réelles contraintes terrains des cavaliers.

Objectif 5 (tu as fait tout ça pour celui-là !) : tu formules ta proposition de valeur

Maintenant que tu as formulé ta cible, le besoin, ta solution et ce que te rend unique, tu peux poser les choses noir sur blanc. Ta proposition de valeur doit tenir en une phrase claire, concrète et compréhensible. Pas besoin qu’elle soit parfaite ou « ultra-marketing » : elle doit te ressembler et parler à ta cible.

💡 Structure simple à utiliser : Je [crée/propose/aide] [ta cible] à [résoudre tel besoin ou atteindre tel objectif], grâce à [ta solution], avec [ta différence / ton approche].

Dans notre exemple : Je crée des tapis western artisanaux pour les cavaliers de loisir exigeants, afin qu’ils puissent allier confort, style et durabilité — avec des pièces uniques, pensées pour durer.

🦔 Astuce du Hérisson : tu peux tester ta phrase à l’oral ou dans ta bio Instagram. Si elle t’aide à expliquer clairement ce que tu fais sans perdre ton interlocuteur, c’est que tu tiens un truc !

Ta promesse doit être respectée, sans mauvaise surprise

Tu peux avoir les meilleurs strats’ et visuels du monde : si l’expérience ne tient pas la route derrière, ça ne tiendra pas. Ta promesse, c’est ce sur quoi tu t’engages auprès de ta cible, et que tu mets en avant avec ta com’. C’est plutôt simple en fait :

  • Si tu annonces du sur-mesure, il faut que ce soit vraiment le cas.
  • Si tu vends du confort, du gain de temps ou de la simplicité, il faut que le client le ressente concrètement.
  • Si tu proposes du service, avec de la proximité, de la réactivité ou autre, tu dois t’y tenir.

Une promesse tenue, c’est ce qui crée la confiance, la fidélité et qui déclenche le bouche-à-oreille. Tandis qu’une promesse survendue ou mal incarnée, c’est la meilleure façon de griller ta crédibilité et ruiner tous tes efforts. Alors tu dois travailler ta promesse !

👉 À quoi ça sert ?

  • À t’assurer que ton discours reflète ce que tu es réellement capable de livrer
  • À éviter les retours négatifs, les déceptions, les demandes de remboursement ou les clients frustrés
  • À construire une marque solide, cohérente et durablement installée dans l’esprit de tes clients et prospects

🦔 Astuce du Hérisson : liste ce que tu promets dans ta communication (bénéfices, résultats, expérience). Puis confronte ça à ce que ton client vit vraiment. Est-ce que la qualité, les délais, le service, le suivi sont à la hauteur de ce que tu laisses entendre ? Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux ajuster ta promesse… que décevoir ton client.

Ce qu’il faut retenir de la première limite du marketing

Le marketing ne répare pas les fondations bancales. Il te donne des outils et une méthode pour identifier les véritables leviers de développement : ceux qui dépendent de ton écosystème métier, pas du dernier post à la mode.

  • Apprends à connaître ton environnement : ta cible, tes concurrents, les tendances et besoins réels du marché.
  • Clarifie ton offre, sa valeur ajoutée, et ce qu’elle change concrètement pour ton client.

Quand ces éléments sont clairs et bien pensés, tu gagnes :

  • Un positionnement cohérent
  • Des messages qui font mouche
  • Une offre qui tombe juste
  • Et des clients qui comprennent, adhèrent… et restent

Et une fois que tout ça est calé ? Le marketing devient un vrai levier de croissance. Mais c’est maintenant que les choses sérieuses commencent !

Deuxième limite du marketing : soit tu payes, soit tu y passes du temps (mais ça vaut le coup!)

Rendre ton offre visible, construire une image solide, attirer les bons prospects… ce n’est pas magique. D’une manière ou d’une autre, tu vas devoir investir. Mais bonne nouvelle : pas toujours (trop) en euros !

Le vrai prix, c’est avant tout du temps, de la rigueur, de la constance. Et c’est là que beaucoup décrochent. Parce qu’on nous vend des raccourcis, des formules miracles, des promesses XXL en trois clics. Mais le marketing, le vrai, c’est une démarche structurée, évolutive et exigeante.

Bien menée, elle peut faire toute la différence. À condition de savoir ce que tu vises, comment tu le mesures… et comment tu ajustes en chemin.

Tu dois te fixer des objectifs (réalistes) et les suivre

Si tu ne sais pas exactement ce que tu veux obtenir, comment veux-tu évaluer tes efforts ? Sans objectif clair, tu pilotes ton activité à l’aveugle : tu postes, tu investis, tu espères… mais tu ne sais pas ce qui fonctionne vraiment.

Poser des objectifs, c’est indispensable pour suivre ta progression, mesurer ton impact, et optimiser ton énergie. Et pour ça, rien de plus efficace que la méthode « SMART » :

  • « S » comme « Spécifique » : un objectif clair et ciblé. “Gagner 15 abonnés qualifiés en 1 mois”, c’est précis. “Attirer plus de monde”, non.
  • « M » comme « Mesurable » : tu dois pouvoir suivre ton avancée avec des indicateurs concrets (KPI). Visites, clics, devis, taux d’ouverture… choisis ceux qui comptent.
  • « A » comme « Atteignable » : un objectif réaliste te motive. Trop ambitieux = frustration assurée. Avance par paliers.
  • « R » comme « Réaliste » : en lien avec ton marché, ton offre, ta situation. Tu débutes ? Vise la cohérence avant la rentabilité XXL.
  • « T » comme « Temporel » : fixe une date de fin. Un objectif sans échéance, c’est juste un vœu pieux.

Une fois posés, tes objectifs deviennent tes balises. Tu t’y réfères pour prioriser, décider, ajuster.

🦔 Astuce du Hérisson : pour les 3 mois à venir, fixe toi 2 objectifs simples  :

  • un pour ta visibilité (ex : atteindre 100 vues sur ton site)
  • un pour ta fidélisation (ex : lancer ta newsletter mensuelle)

Commence petit, structure tes actions, et ajuste la barre ensuite… avec méthode.

Tu dois te remettre en question pour ajuster en continu

Poser des objectifs, c’est une base. Mais les confronter régulièrement à la réalité, c’est ce qui fait progresser. Développer son activité, c’est avancer par boucles d’amélioration continue :

Tester → Mesurer → Comprendre → Ajuster → Recommencer.

Tu as lancé une campagne, une offre, refait ton site… et les retours sont timides ? Respire. Ce n’est pas un échec, c’est une mine d’infos, alors pose-toi les bonnes questions :

  • Le message est-il clair et orienté bénéfices clients ?
  • La promesse est-elle crédible et cohérente ?
  • La cible a-t-elle été vraiment touchée ?
  • Le canal est-il le bon ? Le timing, pertinent ?
  • Les retours sont-ils isolés… ou révélateurs d’un souci plus profond ?

🦔 Astuce du Hérisson : après chaque action, remplis cette mini-fiche :

  • Ce que j’ai fait, et pourquoi.
  • Ce que j’attendais comme résultat.
  • Ce que j’ai obtenu (avec chiffres).
  • Ce que je peux en tirer pour la suite.

En faisant comme ça, tu transformes chaque action en apprentissage utile. Et tu gagnes en efficacité sans tout réinventer à chaque fois.

Tu dois t’imposer une méthode… et la suivre

Tu peux avoir les objectifs les plus « SMART » et les meilleures idées. Sans cadre, tu t’épuises à courir partout. Et c’est souvent là que le marketing devient un boulet au lieu d’un levier.

Le marketing, ce n’est pas “faire plein de choses” : c’est enchaîner les bonnes actions, au bon moment, dans le bon sens. Tu as donc besoin d’un fil rouge stratégique. Pas d’un plan rigide, mais d’une méthode souple et évolutive qui t’aide à structurer tes actions dans le temps.

Par où commencer ?

  • Fixe un objectif global par trimestre.
  • Découpe-le en mini-objectifs mensuels ou par canal.
  • Priorise tes canaux (là où ta cible est vraiment).
  • Planifie tes actions à l’avance (même à la louche).
  • Prévois un petit bilan chaque mois : ce qui a marché, ou non, et pourquoi.

🦔 Astuce du Hérisson : teste la trame simple 3-1-1 !

  • 3 mois = un objectif principal (ex : visibilité locale)
  • 1 canal prioritaire (ex : Google, facebook, tiktok, instagram, terrain…)
  • 1 action phare par semaine (emailing, affiches, partenariats, téléphone, prospection physique…)

Résultat : tu gardes une ligne claire, tu avances avec logique… et tu évites le fameux “je fais plein de trucs mais ça marche pas”.

Ce qu’il faut retenir de la deuxième limite du marketing

Le marketing sert à cadrer, clarifier et structurer le développement de ton activité. Ce n’est pas forcément compliqué, mais c’est exigeant.

Avec des objectifs bien posés, une méthode simple mais rigoureuse, et un état d’esprit tourné vers l’apprentissage constant, tu peux transformer chaque action en levier réel.

Pas besoin de dépenser des fortunes. Mais il faut du temps, de la rigueur, et une vraie capacité à te remettre en question pour progresser.

👉 Et c’est cette posture-là qui fait la différence : celle d’un.e pro qui s’organise, analyse, ajuste… et donne une super impression à ses partenaires et clients !

Troisième limite du marketing : tu ne peux pas piloter ton business sans tableau de bord !

On aurait pu placer cette partie avant celle sur les objectifs « SMART », mais ici on prend de la hauteur sur les actions et on parle pilotage.

Le tableau de bord, c’est ton point de contrôle central : il te permet de surveiller d’un coup d’œil la santé de ton activité — visibilité, conversion, fidélisation, rentabilité… C’est lui qui t’aide à prendre des décisions éclairées, au bon moment, sans naviguer à vue. Sans lui, tu avances à l’intuition. Et l’intuition, c’est précieux — mais ce n’est pas un plan d’action.

Dans cette partie, on va voir :

  • Quels aspects de ton activité tu dois suivre (et pourquoi),
  • Comment choisir les bons indicateurs en fonction de tes vrais enjeux,
  • Et surtout, comment te créer un suivi simple, utile et durable (sans passer ta vie sur Excel !)

Pas besoin d’être data analyst : juste d’avoir une vision claire pour ne plus avancer dans le brouillard.

Tu dois connaître les indicateurs vitaux de ton activité (et les mettre dans un tableau de bord!)

Quand on est à son compte, on gère mille trucs à la fois : production, relation client, visibilité, administratif, commercial… Et au quotidien, difficile de savoir ce qui marche, ce qui bloque, ce qui mérite de dépenser ton énergie.

C’est là que ton tableau de bord entre en jeu. Un tableau de bord, c’est une vision d’ensemble, en un seul coup d’œil. Pas un truc complexe. Pas un document oublié dans un dossier. Un outil simple, visuel, qui te permet de piloter les grands pans de ton activité.

Tu peux structurer ton suivi autour de ces 5 axes principaux en marketing :

  • Visibilité : suis-tu ton trafic, tes réseaux, ton bouche-à-oreille ?
  • Engagement et prospection : ton audience interagit-elle ? des contacts avancent-ils vers l’achat ?
  • Conversions : combien de ventes, de devis, de paniers moyens ?
  • Fidélisation / rétention : combien de retours, recommandations, ventes récurrentes ?
  • Ta rentabilité : combien j’ai gagné, combien de temps j’y ai passé, combien ça m’a coûté ?

L’idée n’est pas de tout mesurer, mais de garder une photo mensuelle de ton activité. Et bien sûr, tu peux élargir ou créer d’autres tableaux adaptés à d’autres pans de ton business : tes ventes, tes achats, ta trésorerie, tes stocks, ton temps… Il te suffit de te poser les bonnes questions :

  • Qu’est-ce que tu as besoin de mesurer ?
  • Qu’est-ce qui a progressé ?
  • Qu’est-ce qui stagne ?
  • Où faut-il agir en priorité ?

Ce tableau devient ton point d’appui pour décider des leviers à activer pour développer ton business. Tu ne subis, tu pilotes !

Attention aux vanity metrics (toi tu veux des KPIs !)

Les vanity metrics, ce sont ces chiffres qui brillent mais n’expliquent rien. En marketing, ce sont souvent le nombre d’abonnés, de likes, de vues, de visites… Ils flattent, mais ne te disent pas suffisamment si ton activité avance vraiment : Avoir 10 000 abonnés et 0 client, c’est possible. Et c’est souvent le signe que tu regardes les mauvais indicateurs.

Les vrais KPIs, eux, t’aident à agir : taux de clic, demandes de devis, taux de retour client… Ce sont eux qui t’indiquent si ce que tu fais génère de l’intérêt réel, puis de l’action et donc, du chiffre. C’est le nerf de la guerre, et ce sont eux qu’il faut regarder en priorité.

Mets toujours en lien tes chiffres entre eux :

  • Beaucoup de vues mais pas de clics ? Ton message accroche mal.
  • Beaucoup de clics mais pas de ventes ? Ton offre doit être retravaillée.

Résume-toi ça comme ça : Vanity = apparence. KPI = performance. Et bien sûr, ces indicateurs ne se limitent pas au marketing : tu peux les adapter à tous les pans de ton activité — production, SAV, achats, partenariats… Tout ce qui se mesure peut s’optimiser. L’essentiel, c’est de suivre ce qui compte vraiment pour avancer.

🦔 Astuce du Hérisson : si un chiffre te chiffonne, c’est justement pour ça qu’on a tout décortiqué avant : pour que, quand tu bloques, tu saches où regarder… et surtout, comment rebondir intelligemment. Demande toi toujours : « Et alors ? Qu’est-ce que je fais de cette info ? ». Si la réponse, c’est « rien », alors ce n’est pas un KPI. C’est juste de la déco.

Tu dois t’équiper d’un minimum d’outils (c’est valable pour absolument tout !)

Suivre tes résultats, c’est indispensable. Mais pas besoin de te noyer dans 25 tableaux obscurs ou de multiplier les logiciels payants. Ce qu’il te faut : quelques outils simples, bien choisis, que tu maîtrises et qui t’aident vraiment à piloter ton développement. Certains sont spécialisés, d’autres personnalisables pour gérer tout type d’indicateurs et d’actions :

  1. Google Analytics 4 + Search Console : les deux indispensables pour comprendre ce qui se passe sur ton site.
  2. Excel ou Google Sheets : les grands classiques pour tout suivre (ils demandent un peu d’investissement en temps pour bien les maîtriser, mais ils s’adaptent à tout et en toute circonstance !)
  3. Looker Studio (ex Google Data Studio) : un outil de Google bien pratique pour centraliser ses infos, et obtenir des tableaux de bords visuels personnalisés.
  4. Google Forms, Fillout, Typeform : les outils pratiques pour récolter et analyser les feedbacks de tes enquêtes.
  5. Brevo, Hubspot, ZOHO CRM : les CRM qui t’offre de nombreuses fonctionnalités gratuites pour centraliser tes prospects, tes clients et tes ventes.

Des outils, il en existe des tonnes — pour tous les usages, tous les niveaux, tous les budgets : open source, freemium, payants, modulables… Le plus dur, c’est souvent de ne pas se perdre dans la jungle des options. Alors au lieu de passer des heures à hésiter, pose-toi ces 3 questions simples :

  • Qu’est-ce que je dois améliorer en priorité ? (La vente, la fidélisation, la gestion de projets, les achats…)
  • Qu’est-ce que je dois vraiment suivre ? (c’est quoi les KPIs qui m’intéressent, pas juste les chiffres qui flattent)
  • Quelles fonctionnalités sont utiles pour moi, maintenant ?
  • Quel temps et quel budget je peux y consacrer ? (sans me saboter dès le départ)

À partir de là, choisis un seul outil, prends-le en main à ton rythme… et tu progresseras chaque semaine. Et si tu t’es trompé ? Tant mieux.
Tu sauras quoi éviter, quoi chercher, et comment mieux avancer la prochaine fois. Parce que c’est comme ça qu’on construit un système qui fonctionne pour de vrai : en testant !

🦔 Astuce du Hérisson : pour ma part, j’ai concentré mes efforts sur Brevo. Ce CRM propose une version gratuite très complète et puissante : tu peux y centraliser tes contacts (prospects, clients, partenaires), suivre tes échanges (emails, appels, tâches), gérer tes campagnes marketing (emailings, scénarios automatiques), et même suivre tes performances commerciales avec des indicateurs clés comme les taux d’ouverture, clics, conversions ou avancées dans ton tunnel de vente. Ça m’a demandé un peu de temps pour structurer et bien paramétrer… mais une fois en place, j’ai gagné un temps monstre !

Troisième limite du marketing : ce qu’il faut retenir

Tu ne peux pas piloter à l’aveugle, et ce qui s’applique en marketing s’applique de partout ! Tu peux avoir la meilleure offre et les plus belles idées… si tu ne mesure pas, tu risques gros.

Ton tableau de bord, c’est ton poste de pilotage. Il t’aide à décider, ajuster, prioriser — sans tout remettre en question à chaque action. Et pas besoin de 50 indicateurs ! Avec les bons KPIs, un peu de méthode et 2 ou 3 outils bien choisis, tu crées une base simple mais ultra utile pour faire progresser ton activité dans la bonne direction.

Quatrième limite du marketing : c’est souvent toi ! (et un peu ton entourage)

Tu as peut-être toutes les cartes en main : une offre claire, des outils en place, un plan bien ficelé… et pourtant, tu bloques. Tu repousses. Tu hésites. Pas parce que tu n’es pas capable. Mais parce qu’entre les doutes, les injonctions, les peurs de mal faire ou de déranger, c’est souvent dans ta tête que se joue la vraie bataille.

Et on ne va pas se mentir : parfois, ton entourage n’aide pas. Même avec les meilleures intentions du monde, il peut semer le doute là où tu avais trouvé une idée solide.

Dans cette partie, on va parler blocages internes, idées non lancées, peur du jugement et analyse de l’échec — parce que tout ça, c’est du marketing aussi (le marketing est vraiment de partout 😄) .

Une mauvaise idée testée vaut mieux qu’une idée parfaite jamais lancée

Tu cogites. Tu ajustes. Tu attends le bon moment. Et ton idée reste dans un carnet, ou pire : dans ta tête. Mais le terrain te dira toujours plus que ton cerveau !

Ce que tu penses être une idée brillante peut ne pas trouver preneur. Et ce que tu trouves « pas prêt », « trop simple », ou tout simplement « nul » peut tout aussi bien déclencher des ventes. Pour le savoir, il faut simplement ne pas se poser de questions et tester ! Au mieux, tu lances un produit et un service qui marche et au pire, tu récoltes de supers infos pour tes futurs projets :

  • As-tu choisi le bon canal ?
  • Ta promesse est-elle claire ?
  • Est-ce que ça suscite un vrai intérêt ?
  • Le tarif, le format, le message parlent-ils à ta cible ?

Et pas besoin de 6 mois de préparation. Tu peux tester petit, rapidement, intelligemment.

🦔 Astuce du Hérisson : fais un micro-test terrain, et garde en tête que si ça marche pas, c’est toujours un super apprentissage qui te permet de faire progresser ton offre idéale :

  • Tu es coach ou praticienne ? Propose un mini-accompagnement express sur 2 semaines, à tarif préférentiel, limité à 5 places
  • Tu es artisan·e ? Lance une série limitée personnalisable (ex : 10 pièces sur commande avec choix de coloris)
  • Tu vends un service ? Crée une offre éphémère (pack “rentrée”, “été”, “repositionnement”, etc.)

Tu publies l’idée, tu envoies des mails, tu appels des prospects, tu en parles autour de toi… Et tu observes. Intérêt ? Pas d’intérêt ? Questions reçues ? Actions prises ? Le vrai test, c’est le terrain ! Pas ton syndrome de l’imposteur. Moins de perfectionnisme… Plus d’élan !

Les avis c’est comme… Enfin tu connais l’expression !

Quand tu lances un projet, tu vas forcément en parler autour de toi, à ton entourage proche. Et c’est normal : avoir un retour, un avis, un coup d’œil extérieur… c’est rassurant, ça aide à se lancer, à valider certaines pistes. Mais attention à une chose : ton entourage n’est pas ton marché.

Leur retour est souvent bienveillant, mais rarement objectif. Ils te veulent du bien, mais ils ne sont ni clients, ni concurrents, ni acheteurs potentiels. Et surtout : ils ne peuvent pas te dire si ton idée va marcher. Seul le test terrain peut le faire.

🦔 Astuce du Hérisson : ne cherche pas à valider ton idée à 100 % avant de la lancer. Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir 20 avis enthousiastes… mais un retour réel, d’usage ou de non-usage.

  • Si tu lances ton idée et que ça ne prend pas : au moins, tu sauras.
  • Si tu ajustes après une première tentative : tu progresses.
  • Et si ça marche, tu sauras pourquoi — et tu pourras amplifier pour les prochaines fois.

S’autoriser à se tromper, c’est avancer plus vite. Parce que tant que tu n’as pas confronté ton idée au réel, tout le monde a raison — et tord à la fois !

Se tromper, c’est génial (à condition de savoir pourquoi !)

Trompe-toi. Mais fais-le franchement. L’erreur la plus coûteuse, ce n’est pas de se planter : c’est de rester coincé entre deux eaux, à hésiter, à faire les choses à moitié pour ne pas « trop se risquer ».

Une mauvaise idée testée jusqu’au bout t’en apprendra toujours plus qu’un truc flou, jamais lancé ou mal assumé. Je l’ai déjà dis, et ne le répèterai jamais assez !

Et au fond, c’est souvent ça qui fait la différence entre celles et ceux qui avancent… et les autres. Pas le talent. Pas la chance. Mais la capacité à agir, à se planter, à comprendre, à corriger. Un post qui ne prend pas, une offre sans réponse, un partenariat qui tombe à l’eau ? OK. Tu notes. Tu réfléchis. Et surtout : tu ajustes.

🦔 Astuce du Hérisson : adopte la posture “explorateur”. Chaque action que tu mènes est une expérience. Tu ne “rates” pas, tu “documentes ce qui marche et ce qui ne marche pas (encore)”. Tu te mets en mouvement, tu gagnes en confiance… et surtout, tu cesses de te juger à chaque tentative. Et ça, c’est un levier de dingue pour la suite.

Quatrième limite du marketing : ce qu’il faut retenir

On parle souvent d’outils marketing, de stratégie marketing, de méthode marketing… mais la vraie clé, c’est toi :

  • Ta capacité à faire un pas, même imparfait.
  • À écouter, tester, ajuster, sans attendre la perfection.
  • À te faire confiance, même quand les autres n’y comprennent pas grand-chose.

Ton marketing, c’est toi qui le construis — pas ton entourage, pas ton feed Instagram, pas tes doutes du dimanche soir. Ce que tu crois être des faiblesses (manque d’idées, d’assurance, de moyens), ce sont souvent des forces en construction. À condition de ne pas t’arrêter aux premières hésitations et à ce qui te semble être des echecs.

C’est ta posture qui fait toute la différence. Celle d’un.e pro qui agit, observe, apprend… et recommence.

Et si tu veux faire tout ça sans y laisser ton énergie mentale, il y a un levier essentiel à activer : ta capacité à bien t’entourer (vraiment) et à demander de l’aide quand tu en as besoin.

Et si on prenait le temps d’en discuter ?

Tu veux qu’on lève les limites du marketing ensemble ?

Si tu es arrivé·e jusqu’ici, bravo ! C’est que tu es prêt·e pour l’étape charnière : celle où tu laisses les doutes derrière… pour tester, structurer, et enfin avancer pour de vrai.

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  • On fait le point ensemble, tranquillement.
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Pas d’engagement. Pas de blabla. Juste un vrai coup de boost pour remettre ton marketing au service de ce que tu veux vraiment.

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Salut, moi c’est Mathilde, alias le Hérisson du Marketing. Je t’accompagne et t’aide à faire du marketing un vrai moteur pour ton activité — avec une pointe de piquant, bien sûr ! Tu as un projet en tête ou une idée qui mérite d’avancer ? Dis-m’en un peu plus via le formulaire, et voyons ce qu’on peut construire ensemble.

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